mercredi 11 août 2010

Rando Bruxelles + Expo Medici

Ce dimanche 8 août 2010 Ivonne et Marko nous avaient préparés une journée à la Capitale : l’expo I Medici "Une Renaissance en papier" et un parcours découverte en ville.


Nous étions +35 à participer au départ du site du Cinquantenaire, Arnaud (le fils de Jacky) nous conduisait sur place. Le temps était au gris au départ mais au total nous avons eu une journée lumineuse et chaude.

A 10h, nous sommes rassemblés sur le parvis du Musée, nous avons une bonne heure pour découvrir l’exposition en papier d’Isabelle de Borchgrave.


C'est la première fois qu'une exposition importante des oeuvres de l'artiste belge Isabelle de Borchgrave est organisée dans son pays d'origine. Vingt-neuf costumes, qui ont déjà été exposés au Palazzo Medici à Florence se retrouvent à Bruxelles. Ces créations, réalisées en papier coupé, plié, collé et peint à la main, selon une technique du trompe-l’oeil qui leur donne toute l'apparence de la réalité, sont inspirées par la mode florentine en usage à la cour des Médicis à l'époque de Laurent le Magnifique (1449-1492). Du drapé aux coloris en passant par la richesse des coiffes et la sophistication des bijoux, l'illusion est absolue. Isabelle de Borchgrave, avec la rigueur d'une historienne de l'art, s'appuyant sur une recherche méticuleuse, imite à la perfection la soie, le velours, les broderies ou la dentelle de jadis. Ses oeuvres, d'une incroyable richesse, plongent le spectateur au coeur d'une époque disparue.


Une Renaissance en papier nous propose une rencontre au-delà des siècles, avec l’une des familles les plus emblématiques de l’histoire italienne. Isabelle de Borchgrave nous invite à une promenade dans l’esthétique et l’histoire. Une trentaine de costumes en papier mettent en évidence l’élégance de l’époque dans les moindres détails et redonnent vie aux tableaux des grands maîtres tels que Botticelli, Bronzino ou Gozzoli.

Au sortir du Musée, le temps est au beau fixe et idéal pour découvrir la ville. Nous traversons le parc et contournons la Grande Mosquée.


La Grande Mosquée de Bruxelles, située dans le parc du Cinquantenaire est la plus ancienne mosquée de la ville. Elle est également le siège du Centre Islamique et culturel de Belgique. Le bâtiment d'origine a été construit par l'architecte Ernest Van Humbeek dans un style arabisant, pour constituer le pavillon oriental de l'Exposition nationale de Bruxelles de 1880. Le pavillon abritait alors une fresque monumentale: le "Panorama du Caire" qui remporta un important succès. Au XXe siècle le bâtiment faute d'entretien se dégrade peu à peu. En 1967, le roi Baudouin fait don de l'édifice au roi Faysal ibn Abd al-Aziz d’Arabie saoudite, en visite officielle en Belgique, afin de le transformer en lieu de culte, à l'usage de la communauté musulmane de Belgique qui devient importante à cette époque. Aujourd'hui, elle accueille également une école et un centre de recherche islamique dont les objectifs sont de faire connaitre la foi musulmane. Le centre dispense aussi des cours d'arabe aux adultes et aux enfants, ainsi que des initiations à l'islam.

Puis nous nous dirigeons vers les squares Marguerite-Ambiorix et Marie-Louise. Endroits qui nous avaient été savamment contés par Brigitte lors d’une visite précédente relative à l’Art Nouveau.

Au passage, nous ré admirons la maison Saint- Cyr restaurée.




Hôtel particulier du peintre Georges Léonard de Saint-Cyr.



Construite en 1903 par l'architecte Gustave Strauven. Délirante et magistrale à la fois, cette maison découvre la face flamboyante de l'"Art Nouveau". La maîtrise de l'architecte est occultée par l'embrasement du décor. G.Strauven apparaît dans cette oeuvre comme le continuateur du Gothique flamboyant, du Baroque et du Rococo pour qui la virtuosité occulte l'art véritable.












Notre progression se poursuit à travers les rues très calmes en ce jour dominical : Hamstraat- la rue du Marteau (non loin le bâtiment très voyant du créateur, Jean-Luc Wallraff, qui abrite actuellement le siège du CDH) pour les artères de la petite ceinture de Bxl et nous prenons la direction du Jardin Botanique, sous ce soleil généreux nous pouvons déjeuner en terrasse.



Ensemble composite et cohérent de trois styles, le Botanique est agencé en terrasses. Au niveau le plus bas, de style anglais, un étang et le doux murmure d'un jet d'eau tranchent avec le bruit de la circulation. Plus haut, c'est le plateau intermédiaire, de style italien, avec ses parterres et ses fleurs. Le plateau supérieur, aux plantations géométriquement régulières, est de style français. Lieu d'exposition, le bâtiment baroque, oeuvre de Syus, Gineste et Meeus, est composé d'une rotonde centrale à coupole, encadrée de deux ailes terminées par des pavillons où se situent deux orangeries en maçonnerie. Dans les ailes, les verrières sont adossées à la terrasse supérieure. Aujourd'hui, c'est le centre culturel de la communauté française de Belgique.

L’après-midi nous conduit rue Royale et bien sûr un arrêt s’impose devant la colonne du Congrès.

Erigée en 1850, l’oeuvre de Poelaert est surmontée d'une statue représentant Léopold I. La Colonne immortalise le Congrès National de 1831 qui proclama la Constitution belge. Au pied du monument brûle la flamme éternelle, hommage au Soldat inconnu de la Première Guerre Mondiale (1914-1918) et aux héros de la guerre 1940-1945












Nous continuons en direction de la Cathédrale St Michel et Gudule, 1/4h de visite nous est proposé.




L’édifice est si remarquable et appelle l’attention qu’un peu on oublierait l’heure….

La plus ancienne et claire mention de cette église à cette place date de 1047. Le duc Lambert II avait fait construire alors sur le mont du moulin une église en style roman en l'honneur de Saint-Michel 'archange qui était aussi le patron de Bruxelles. Le duc a fait transférer les reliques de Sainte Gudule vers cette église le 16 novembre 1047, jour de l'inauguration de l'église romane. Depuis cette église est appelée officiellement ' la collégiale de Saint Michel et Sainte Gudule '. Aussi 'étrange que cela puisse paraître la cathédrale est appelée officiellement aujourd'hui la ' cathédrale de Saint Michel'. En 1967, lors de la promotion de l'église en une cathédrale du nouvel évêché Malines-Bruxelles. Le remplacement de l'église romane par une église gotique ne s'est pas passé en un deux trois. On a commencé en 1220 avec la construction de l' ambulatoire et des chapelles rayonnantes, pout terminer avec la construction de deux tours de l'ouest. La nef et le transept court, recouvert par des nervures, ont été construits entretemps. Les tours du sud étaient terminées en 1451, celle du nord en 1475. Plus tard l'ambulatoire et les chapelles rayonnantes ont été démolies, pour faire place pour la Chapelle du Saint Sacrement au nord (1539) et la chapelle de la Sainte Vierge (1651-1656)au sud. La chapelle dans l’abside été remplacée en 1672-1675 par un petit bâtiment de style baroque. Beaucoup d'architectes ont aidé à ce projet. Nous en nommons quelques un : au 14ème siècle Jacob van Thienen, Jan van Ruysbroek et Gilles de Briedere. Les transformations ultérieures avaient plutôt un caractère de réparation, et n'ont en somme ajouté presque rien. L'escalier monumental a été ajouté en 1860 et le portail au nord date de 1881-1886 (par Louis de Curte).



Nous ne sommes qu’à quelques pas de la Grand-Place et il est impensable de ne pas y fouler ses pavés, sentir son atmosphère si cosmopolite, se confondre parmi la foule et encore, regarder cette place dont le patrimoine classé relève d’une richesse et d’une incomparable splendeur.




La Grand-Place est la place centrale de Bruxelles. Mondialement renommée pour sa richesse ornementale, elle est bordée par les maisons des corporations, l'Hôtel de Ville, L'Hôtel de Ville a été construit entre 1402 et 1455. Il est le seul témoin architectural de la place du Moyen Âge et la Maison du Roi, Charles Quint le fit à son tour reconstruire en style gothique tardif, fort semblable à celui que l'on peut voir actuellement, quoique sans tours ni galeries.
Elle est généralement considérée comme l'une des plus belles places du monde.
Elle a été inscrite en 1998 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Après avoir retrouvé ses quelques 30% perdus, Ivonne nous invite pour gravir une petite dénivelée en l’occurrence le célèbre Mont des Arts., l’Albertine et la place Royale, un univers proche de la Gare centrale lui aussi rénové.

Et face à nous l’ancienne bâtisse Old England qui aujourd’hui est le Musée des Instruments de Musique.


Dès leur ouverture, à la fin du XIXe siècle, les luxueux magasins Old England acquirent une grande réputation grâce à leur édifice très particulier. Fleuron de l'Art Nouveau de par son entrée, le reste du bâtiment se plaçait en parfaite harmonie avec le complexe de la Place Royale de style néo-classique. C'est dans ce joyau architectural que le MIM a élu domicile en juin 2000. Ce sont surtout ses extraordinaires collections qui font la réputation du musée. C'est en fait un véritable tour du monde musical qui vous est proposé, au travers de quelques 1.150 pièces exposées. Le MIM, c'est bien sûr en endroit à vivre... en musique. Un système de casques à infrarouges permet à chacun d'explorer les parcours thématiques en écoutant le son mélodieux des instruments présentés.

Une visite du Palais Royal nous est bien proposée mais la file d’attente est longue qu’il est préférable de continuer notre périple à l’aise.

Le Palais royal de Bruxelles, qui n’abrite plus aujourd’hui que les activités officielles du souverain belge, est né de la réunion de quatre hôtels particuliers construits au XVIIIe siècle : Walckiers, Bender, Begiojoso et Belle-Vue.

Au moment de l'accession au trône de son époux Albert II en 1993, la reine Paola a entrepris un vaste programme de rénovation et de valorisation des demeures royales. Elle crée un comité artistique chargé d'intégrer l'art contemporain belge dans le palais royal de Bruxelles. Cette démarche déboucha sur l'inauguration en 2002 de trois oeuvres d'artistes belges : une série de photos de Dirk Braeckman, sept toiles de la peintre Marthe Wéry et le revêtement du plafond de la salle des Glaces par Jan Fabre. En 2004, la reine Paola inaugure une quatrième oeuvre d'art : les Fleurs du Palais royal conçue par Patrick Corillon et installée dans la salle Empire.

A regret, nous laissons Brigitte et sa Maman entamer la visite et nous prenons la direction de la Place du Trône ensuite la rue du Luxembourg, le quartier européen rénové à grands frais jusqu’à la gare du Luxembourg elle aussi métamorphosée, nous faisons notre dernière halte sur la place dont la majeure partie des bistrots ne parlent que l’anglais.

Nous voilà repartis pour les derniers km de la journée, nous traversons ces ensembles architecturaux très contemporains, c’est le lieu des Grandes Institutions s’y côtoient : le Parlement européen, Le Résidence Palace, Le Juste Lipse, Le Berlaymont….que de changements dans cette ville !

Le bâtiment Berlaymont est le siège de la Commission européenne, à Bruxelles. Il abrite le bureau du Président et des vingt-six commissaires ainsi que leurs cabinets. Outre le collège, il abrite également les services attachés au Cabinet du Président, c'est-à-dire le secrétariat général, le service juridique, les porte-paroles et la direction générale de la presse.

Le Parlement européen installé au célèbre Caprice des Dieux et qui trois semaines sur quatre accueille les eurodéputés pour les sessions plénières additionnelles et pour les réunions de commissions parlementaires et des groupes politiques.

La commission européenne (Le Charlemagne)

Ce bâtiment de verre abrite de nombreux organes de la commision européenne dont ceux en charge de l'élargissement, de l'interpétariat, du Trade ainsi que des Conseillers.

Le Conseil européen (Le Juste Lipse) L'imposante ossature de cet édifice qui fait face au Berlaymont accueille le Conseil européen qui réunit les chefs d'Etas 3 à 4 fois par an. L'édifice accueille également le conseil de l'UE

Le Conseil de l'UE (Le Lex 2000) La surface au sol est de 85.000 m² et le bâtiment compte environ 3000 portes. Le design est basé sur 2 façades en forme de coquilles entourant des bureaux vitrés.

Nous voilà presqu’au terme de notre visite, le Rond-point Schuman et au loin les arches du Cinquantenaire notre circuit est bouclé (+14km).

Parfait ! Merci pour cette belle journée bien orchestrée où les ingrédients mêlés se sont bien assortis, le culturel et le sportif !

Chasse aux trésors (équipe 2)

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La chasse aux trésors (équipe 1)

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