lundi 17 mai 2010

Rando vélo du 16 mai 2010


 
Comme chaque année, nos amis Christian et Christine organisent une journée vélo en terre condruzienne. Une grande classique où ils tentent d’années en années de nous faire découvrir d’autres paysages et trésors cachés du Condroz. Encore une fois c’était le cas.


Nous étions 17 au RV à Sorée, néanmoins avec une petite pensée pour Huberte coincée chez elle par une fuite d’eau et bloquée par son véhicule ayant subi des dégâts de fouine.


De nouvelles têtes se préparent à découvrir ce parcours qui pour certains représente un véritable moment de partage de bonheur….Mad’, Nelly, Georges, Roland, Noëlle…


Si l’image visuelle du printemps nous est bien visible, la température reste encore bien frisquette elle-même associée au vent, seul Thierry affiche un déshabillé qui pour certains reste téméraire !


Au départ de Sorée, la première côte marque le ton ! Nous roulons en direction du château de Froidfontaine appartenant à Grégoire de Mévius (coureur automobile), nous traversons Barsy, célèbre pour son Musée des automates (appartenant à Monsieur Monopoli) via Bormenville, sa chapelle en réfection (actuellement les toitures sont terminées), le château lui, reste inexorablement dissimulé par une végétation tant sa dégradation l’oblige à se cacher. Reste en meilleur état, la ferme du château.
Aux marches de l’entité d’Hamois, on ne peut que s’émouvoir en contemplant les ruines de cette bâtisse reconstruite voici deux siècles et étroitement unie à une ferme seigneuriale. Elle fut le berceau de la famille de Berlaymont depuis le 15è siècle.


Au gré des dénivelées, on s’autorise à enlever une couche vestimentaire ; la route est belle entourée de fleurs printanières, les prairies sont d’un vert prononcé, nuages et ciel bleu en alternance, à notre passage, les vaches courent après nous !


Nous traversons la N. Ohey-Havelange pour Ossogne-Saint Fontaine, même pas un arrêt dans ce lieu mythique seuls les applaudissements de quelques piétons, Georges file devant et il est vrai que tout le monde n’a pas sa dextérité pour photographier du guidon !


Christian nous promet la découverte d’un site remarquable avec un arrêt imposé. Le château de Hoyoux ses abords tranquilles propice à la sérénité, chacun s’installe – en bord d’étang – sur pelouse – à l’ombre des tilleuls et marronniers.





Blottie au fond de la vallée du Hoyoux, ferme en ordre dispersé des XVIIe, XVIIIe et XIXe s. en moellons calcaires. Bordant une cour encore pourvue de sa lumière, aile 0. En l’abritant un logis au n° 3, des étables sous fenil et des remises. Aile E. composée d'un logis au n° 4 et d'autres étables accolées d'une grange en long et de porcheries. Au n° 3, logis appelé autrefois «château», du XVIII s. remanié au XIX.


Ferme. Disposés de part et d'autre d'une ancienne fumière, bâtiments parallèles, bordés d'une aire pavée, de deux niveaux, datant de la seconde moitié ou du milieu du XVIIIe s, en moellons calcaires assises, cantonnés de besaces et remaniés.



LE CHATEAU DE HOYOUX




Le hameau de Hoyoux n'est éloigné de Petit-Avin que de quelques centaines de mètres. Après avoir longé une carrière de grès, nous arrivons dans un parc de ±5 hectares. Au milieu de vastes prairies et pelouses vertes que découpent de beaux chemins, nous découvrons un château tout blanc : le château de Hoyoux. Au centre, la demeure et, sur les côtés en avancée, une ancienne ferme aménagée en plusieurs habitations privées. L'accès se fait par une rampe bordée d'un mur en moellons. Des deux terrasses circulaires, la demeure s'élève en forme de U, à deux étages. A la fin du siècle dernier, elle était la propriété de Monsieur de Bonhomme-Halleux baron et lieutenant au 3ème bataillon d’Artillerie à Liège.
Monsieur Honlet en devint le nouveau propriétaire au début du siècle. Il eut deux filles, Marguerite qui épousa Louis Dodémont de Huy et Valentine, épouse de monsieur Bebelmans. Les deux couples sans héritiers vendirent la propriété à Monsieur le Baron J.P. Berghmans vers 1975.


Nous repartons pour emprunter « la route romantique » qui offre ses nombreuses ondulations typiques à cette région vallonnée. Et nous voilà sur le R.A.V.e.L - Huy-Ciney – fraîchement balisé dont nous parcourons un bon 10km.


A hauteur du Pont de Bonne, le groupe se scinde : le café en terrasse et le cornet de glace chez Capoue. Et encore un peu de piste de R.A.V.e. L puis les dénivelées reprennent le dessus. Certains décident même de poser pied à terre. Noëlle est un rien anxieuse quant à l’épuisement de ses batteries mais Roland est tout proche !



Nous roulons vers Goesnes que nous traversons trop vite, juste le temps de regarder circulairement les carrés de colza jaune-vif qui se détachent au loin dans cet horizon si vert.



Un arrêt à Hodoumont au bord de son château et dépendances est le bienvenu.





Nous le quittons par la drève de hêtres pour redescendre vers Libois, autre château, autre chapelle ou Christine s’essaye quelques instants au chant de circonstance dont ces murs résonnant habitués d’y recevoir des notes spirituelles.



Pour traverser Evelette qui en ce jour est fête locale, nous progressons à pied et sous l’œil des badauds nous commentons du regard les différentes échoppes. D’emblée Christian est attiré par un stand où le rouge est absolu, évidemment tout est dédié au Standard, il jette son dévolu sur une descente de lit mais il est très vite rattrapé par Christine qui s’impose : « Pas question !» (Même la gardienne de maison n’était pas d’accord, en mauve peut être quoique !) Docile (toujours !) Christian poursuit sa route, nous quittons cette atmosphère pour les deux dernières côtes Eve non loin du château de Froidmont puis Doyon et Sorée point d’arrivée.



±55km. Bravo à tous et Merci aux organisateurs qui comme toujours ont tout prévu.


Un cortège d’autos se faufile dans la campagne jusque Haut-Bois et l’après-midi peut se poursuivre en terrasse devant le jardin d’Eden où volent les petits drapeaux népalais rappel de leur voyage, un aboutissement pour eux.
Ensuite, à table pour les reconstituants nécessaires aux calories perdues ? Il est 20h30, presque tout est rangé et nous reprenons nos quatre roues avant le coucher du jour afin d’y admirer les dernières images condruziennes.




Photos : Annie et Georges
Texte : Annie

2 commentaires:

  1. Parfait Georges et très complémentaire au textuel.

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour ,

    Nous venons de visionner. C’est super. Nous avons beaucoup aimé ce reportage.

    Merci de nous avoir fait partagé ce bon moment

    A bientôt.

    Bisous de Clément et Ninie

    RépondreSupprimer