samedi 26 juin 2010

En rando aux abords de Goffontaine
(20 juin 2010)


Ciel en berne, soleil en perm, température en méforme ; tels sont les ingrédients au menu des marcheurs en cette veille de l’été. Il ne faut guère attendre pour déjà aborder la montée de Peléeheid suivi du redoutable raidillon vers Cornesse appelé « voye des tchênes à pioux »*
*voie des chênes à poux : selon la légende, un vieux monsieur couvert de poux se reposait sous les chênes en montant sur Cornesse .Il leur avait refilé ses poux. Les vieux chênes ont disparus, espérons les poux aussi.







La tête dans les nuages on admire le vaste paysage du versant opposé où nous serons cet après-midi. Emilie signale, par GSM interposé, qu’elle nous attend à Pepinster.



Il est proche de 11h30’ et, peu avant de s’engager dans la descente vers le »Nonheid », voila qu’un vent d’émeute agite le groupe. Les marcheurs refusent de suivre l’entraineur s’il ne leur accorde pas la pause banane. Conciliant, l’autorisation est accordée. Maintenant, repus et réconciliés avec l’autorité on aborde, à travers un pré aux hautes herbes, la descente.




Devinez la suite … Une nouvelle grimpette à travers bois qui s’achève par l’escalade d’une vingtaine de marches d’escalier. Un léger replat pour jeter un regard sur le château des « Mazures » et un autre sur une ferme en style de chalet bavarois. Après ce court répit, et pour nous ouvrir l’appétit, quoi de mieux qu’une solide montée !














Juste une bonne trentaine de minutes pour avaler le pique-nique et, en avant sur un chemin en légère déclivité vers le « Fond des trois bois ». Mais, dans la région, qui dit val, dit mont ; c’est chose faite grâce à une longue remontée dans les bois de Colonheid. Le peloton peine à suivre un Marcel dopé comme un tigre à la poursuite de sa proie. On va jusqu’à perdre les deux ados du groupe.
Décision immédiate, l’atteler à une laisse pour le freiner. Notre guide fait deux promesses de Normand : ralentir et limiter les côtes. Le moral regagne le groupe, le sommet est atteint, les égarées sont retrouvées. Comme les yeux de Rodrigue pour Chimène, Marcel lorgne vers les myrtilliers bordant le chemin dont l’abondance de baies augure d’une prochaine belle récolte.
Le chemin conduit vers un sentier … en descente, que nous appellerons « la Picherotte » (l’eau y ruisselle souvent en temps de grosses pluies) Au loin, une biche et son faon nous adressent un amical salut. Progressivement se profile le bercail, non sans avoir gravi une dernière « côtelette ». Le chemin longe maintenant la voie de chemin de fer et rejoint les installations du pépiniériste local.



Devant nous, la rue de Flère, la maison des organisateurs de cette journée, la halte avec, en récompense, les bonnes gaufres concoctées par Colette.



 

Avant de tirer la révérence, remercions Colette et Marcel pour cette intéressante découverte d’un nouvel aspect du pépinois tandis que St Joseph, tapi sous une large feuille de rhubarbe n’a pas failli à sa mission d’anti-pluie.

A la prochaine


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